mercredi 2 octobre 2013

L'intégration des Roms et la courbe du chômage

Le spectre de la haine raciale


C'est affligeant : Qu'est ce qui permet de justifier que les Roms ne peuvent pas s'intégrer ?
Mais c'est l'affirmation que les roms ne "veulent" pas s'intégrer qui est la plus scandaleuse.

C'est culpabiliser un peuple. C'est facile parce que, contrairement aux arabes, ils ne possèdent pas de représentativité. C'est pratique parce que ce débat, politiquement incorrect, permet de masquer tous les autres. Mieux : dans l'inconscient collectif cela ancre les Roms comme source de nos problèmes, dédouanant ainsi le gouvernement, réel responsable du chômage et de la baisse de "pouvoir d'achat".

Chacun ses interprétations, mais à travers ces déclarations, ce que j'entends, c'est que M. Hollande déclare que l'islamisation de la société est responsable de "la crise" et de la monté du chômage. Bien évidemment je peux me tromper, mais si il ne s'agissait que du problème "rom", un simple rappel à la loi aurait été suffisant. "dura lex sed lex".

En attendant "la courbe" du chômage continue à faire péter les records.

Objectifs de ce blog

Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants. [A. de Saint-Exupéry]


Plus j'en apprends sur le système actuel, plus je suis intimement persuadé qu'il court à sa perte. La première idée qui m'est venue est de faire mon possible, à mon échelle, pour l'enrayer. La seconde idée qui m'est venue a été de laisser un témoignage de ce monde actuel et de ses incohérences.
... mais mon point de vue à beaucoup évolué depuis.


D'une part, nous sommes dans un système global qui "bénéficie" à tous, du coup se battre contre ce système revient à se battre contre tous. Au final, ce type de lutte, en cristallisant les résistances ne fait que renforcer le système, chacun luttant plus ardemment pour conserver le peu d'avantages qu'il possède au détriment de la collectivité.

D'autre part, je ne suis pas dépositaire de la mémoire que cette époque laissera dans le futur. Nos enfants prendrons le monde tel qu'il est en se préoccupant bien peu des erreurs qui auront été faite en ce moment même. Nous n'aurons pas de justifications à donner.


Aujourd'hui mon objectif est avant tout de mettre en lumière les incohérences du système actuel. Et peut être aboutir à une proposition de systèmes alternes capable de survivre à celui-ci. Sans doute pouvons nous avoir d'autres idéaux qu'un système qui prône la concurrence à tout prix et le règne de l'immédiateté. Il en va du bien être des générations futures.

mardi 24 septembre 2013

La "dette publique"

Qu'est ce que la dette publique ?

Tout un chacun se dirait avec bon sens : "c'est l'argent que l'état a emprunté et qu'il doit à ses créanciers", mais cela n'est pas exact, dire cela constitue un abus de langage. En réalité, l'état n'emprunte pas, du moins, pas dans le sens commun que l'on donne au mot "emprunter".


Voyons y de plus près...

Lorsque l'état a besoin d'argent, il émet des "titres de dettes" (ou "obligations"). Il s'agit de promesses de remboursement qu'il vend sur le marché banquier. Les banques "achètent" à l'état ces promesses de remboursement moyennant un "intérêt" : l'état devra rembourser un peu plus que la valeur de cette promesse de remboursement.
La particularité du système est que la banque n'a pas besoin d'argent pour acheter. La banque a le pouvoir de créer de l'argent en s'appuyant sur une simple promesses de remboursement. C'est l'état qui, du fait de sa capacité à rembourser, donne la valeur à l'argent que la banque crée pour lui.
Si c'est la capacité de remboursement de l'état qui donne la valeur à l'argent, c'est que l'argent "emprunté" appartenait dès le départ à l'état et non à la banque et en définitive, l'état paye un intérêt aux banques pour un argent dont il est lui même détenteur.


La dette publique est une conséquence de la loi du 3 janvier 1973 qui contraint l'état à passer par les banques privées pour financer son déficit. Avant cette date, l'état pouvais créer de l'argent sans payer aucun "intérêt". Cette loi a restreint le droit de l'état à créer la monnaie au profit des banques privées. Au niveau Européen, c'est l'article 123 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne qui contraint l'état à se financer sur le marché des banques privées.

Aujourd'hui  l'état est contraint à verser une rente sans cesse croissante.


lundi 23 septembre 2013

Comprendre la crise actuelle

23 septembre 2013 ouverture du blog

Je ne suis pas un spécialiste de l'économie mais j'ai voulu comprendre comment marchait l'économie et comment marchait le système dans son ensemble. Cela fait 6 mois que je m'y suis réellement intéressé et ce que j'ai découvert m'a fait froid dans le dos. Nous sommes dans un système global qui court à sa perte et nous, pauvres être humains en faisons partie.

Pour certains il existe un réel risque d'extinction de l'espèce humaine tandis que d'autres estiment que le système sera capable de s'auto-réguler. Mais dans un premier temps, savoir si nous allons disparaître de la surface terrestre ne sera pas l'objet de mon blog. Je me contenterai de décrire les choses telles que je les vois et telles que je les comprends.

L'objectif de ce blog est avant tout d'informer le néophyte, celui qui, a priori, n y comprend rien à l'économie et qui veut savoir pourquoi les impôts augmentent, pourquoi l'essence devient aussi cher, pourquoi y a t-il une monté de l'extrémisme, pourquoi on donne l'argent aux banques et d'où vient cet argent, pourquoi il y a de la délinquance, pourquoi les riches sont radins ...

Pour moi l'économie ne se limite pas à des chiffres et d'ailleurs ici vous en trouverez très peu. J'essaierai d'aborder des domaines divers : économie, philosophie, sociologie, psychologie, mathématiques, technologies, sciences politiques... je ne suis spécialiste d'aucun d'entre eux, mais je vais m'y intéresser car le système est une globalité et on ne peut le comprendre sans l'aborder de différents points de vue.

Enfin, et c'est là l'essentiel, ce que j'attends de ce blog c'est que vous vous y exprimiez, chacun avec votre sensibilité propre, parfois votre colère, parfois votre bon sens. Ensemble nous formons un tout et je crois que de ce tout il peut sortir quelque chose de bon, pourvu que vous appreniez à vous aimer et à vous respecter indépendamment de vos points de vues.

Je vous souhaite bonnes lectures.